Au marché de Rungis, nous vendons surtout des produits en vrac, donc sans emballage plastique. Mais en effet, les producteurs et les transformateurs du secteur des fruits et légumes ont fortement investi dans des usines de plastification des produits pour répondre à une demande importante de produits protégés lors du premier confinement, car personne ne savait alors d'où provenait le virus.
Mais je pense que c'était un phénomène transitoire. Désormais, toutes les grandes structures de distribution ont une approche responsable de cette question, sous l'effet aussi de la réglementation ; il s'agit donc d'un sujet en voie d'attrition à long terme. C'est un peu différent pour les produits dédiés à l'exportation. Au total, il faut avoir en tête que les transitions sont toujours longues.