Si la crise sanitaire a permis de prendre conscience de la dimension stratégique de la distribution alimentaire, c'est un point positif.
Je retiens de vos interventions l'importance de la bonne articulation entre le privé et le public en temps de crise, en acceptant qu'un pilotage public est nécessaire pour initier des discussions entre les différents acteurs concernés et donner les grandes orientations. Par ailleurs, chacun doit être capable de se reconfigurer et de se réinventer, et vous en avez fourni plusieurs exemples.
Le besoin de communiquer, notamment pour éviter les effets de panique, apparaît également important.
Enfin, le comportement citoyen de chacun, qu'il soit consommateur ou travailleur, est déterminant. En tant que distributeurs, vous avez la particularité de représenter des entreprises qui sont en contact direct avec les consommateurs. J'aimerais donc savoir si vous avez des recommandations à formuler en matière de communication de crise.
Monsieur Creyssel, vous avez mentionné l'élaboration d'un plan de sauvegarde et un éventuel recours à l'armée. Est-ce que l'annonce de ce plan n'aurait pas eu pour effet d'accentuer la panique ?
Comment gérer au mieux la communication en situation de crise ? Si on ne dit rien, les consommateurs s'inquiètent, et si on donne des informations, ils s'inquiètent également… Les équilibres semblent difficiles à trouver !