. Je vais revenir brièvement sur les risques climatiques et environnementaux. Lorsqu'ils se matérialisent, il faut pouvoir trouver des itinéraires de contournement. Ces parcours alternatifs existent aujourd'hui, mais ils sont souvent sous-capacitaires. Dans ces conditions, tous les trafics ne peuvent pas être assurés. Il est déjà arrivé que des circulations soient bloquées pendant plusieurs semaines, notamment après des inondations importantes. C'est un point sur lequel des améliorations sont envisageables, en lien avec le gestionnaire d'infrastructures SNCF Réseau.
Je souhaite aussi revenir sur les dispositifs de gestion de crise mis en place par certaines entreprises de notre secteur d'activité. Pendant la crise sanitaire, certains trains ont été considérés comme vitaux pour la nation, car ils transportaient des marchandises stratégiques – combustibles, céréales, entre autres – qui bénéficiaient d'une priorité en termes de sillons et de circulation. Ces dispositifs ont bien fonctionné et doivent être préservés.
Enfin, comme le disait Alexandre Gallo, je pense qu'il est nécessaire de sécuriser davantage l'infrastructure, qui est accessible à tous et donc vulnérable face à des menaces terroristes ou à des attaques de personnes mal intentionnées. SNCF Réseau devrait sans doute améliorer ses dispositifs de sécurisation.