La FNTR regroupe plus de 5 000 entreprises et 240 000 salariés. Le transport routier de marchandises représente 90 % part modale dans notre pays.
Notre secteur d'activité a l'habitude de gérer les crises au fil de l'eau. Nous sommes régulièrement confrontés à des événements climatiques comme les épisodes neigeux. D'autres risques sont aussi réels, par exemple lorsque des migrants se cachent dans les camions pour traverser la Manche.
Pourtant, le premier confinement a montré que nous ne sommes pas suffisamment traités comme un secteur prioritaire. Dès février 2020, voyant le risque se profiler, nous avions demandé à la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) de nous communiquer le plan de continuité d'activité des transports routiers ; mais nous n'avons jamais obtenu de réponse. Après l'annonce du confinement, nos fédérations ont dû batailler pour connaître les modalités qui s'appliquaient à nous ; par exemple pour savoir si nos conducteurs auraient besoin de produire une attestation, ou encore quels transports pourraient circuler. Ainsi, au début, nous n'avons fait que gérer des problèmes qui n'avaient pas été anticipés.