Sur de nombreux territoires, nous avons été soutenus à la fois par les préfectures et par les hauts commissaires dédiés à la lutte contre la pauvreté. Nous avons également co-organisé l'aide alimentaire et c'est sans doute une modalité qu'il faut pérenniser et inscrire dans un plan, pour que l'organisation soit activable le plus rapidement possible. Certes, nous avons connu un temps de sidération, car nous avons tous été sous le choc de l'annonce du confinement. Nous n'avons pas non plus pu obtenir immédiatement tous les équipements de protection nécessaires pour protéger nos équipes. Ce serait aussi à prévoir dans le cadre d'un plan d'urgence. Au début de la crise, la fédération des banques alimentaires a dû acheter elle-même ces protections, alors que chacun se souvient des difficultés à s'approvisionner à ce moment-là.
Parmi les points à améliorer, je citerai également les formulaires de dérogation, qui n'ont pas cessé d'évoluer, ce qui a posé des problèmes à nos équipes.
Le caractère essentiel de notre action ne s'est jamais démenti. En novembre dernier, une instruction interministérielle a autorisé nos bénévoles à mener leur collecte nationale en magasin. C'est aussi ce soutien important qui nous a permis de faire face, avec 110 000 bénévoles mobilisés en 2020.