Il est toujours difficile de se projeter dans des scénarios catastrophiques. Cependant, il faut rappeler que, dans les premiers jours de la crise du covid-19, les rayonnages des magasins étaient vides, signe que la crise sanitaire était aussi alimentaire. Nous avions suffisamment de stocks pour faire face et nous avons pu venir en aide aux associations qui en manquaient. La crise a aussi conduit à replacer au centre du débat la question des circuits courts, avec des initiatives très intéressantes prises par des collectivités, qui ont permis d'acheter une partie de la production locale pour la redistribuer aux personnes dans le besoin. Face à une telle crise, la résilience passe aussi par des circuits très courts.