. Dans notre projet associatif habituel, nous n'achetions pas de denrées mais la crise sanitaire nous a contraints à remettre à plat notre organisation et à acheter des biens locaux par l'intermédiaire de subventions allouées par l'État ou par les collectivités. La charte des banques alimentaires a d'ailleurs été revue lors de la dernière assemblée générale, pour permettre d'acheter directement les produits qui pourraient faire défaut. C'est une des réponses qu'il faudrait approfondir.
Par ailleurs, la crise nous a conduits à dialoguer avec le ministère chargé de la cohésion sociale mais très peu avec le ministère de l'agriculture. Or, il faudrait peut-être remettre au centre le premier acteur de la chaîne alimentaire en France, à savoir le ministère de l'agriculture, avec lequel nous pourrions peut-être préparer ces plans pour anticiper une catastrophe. Dans tous les cas, davantage de coopération avec ce ministère me semble nécessaire.