Il est vrai que nous nous sentons un peu seuls lorsqu'il s'agit d'acheter des productions locales à des agriculteurs qui sont eux-mêmes en difficulté. Nous avons dû poursuivre l'optimisation logistique et nous n'avons connu aucune rupture d'approvisionnement pendant toute la crise. C'est grâce aussi à la décentralisation des entrepôts d'opportunité, qui sont là justement pour recevoir des dons alimentaires des industriels en grande quantité mais aussi des productions locales en circuit court.
La traversée de la crise a été facilitée par toutes sortes d'élans de générosité et de solidarité. C'est bien grâce à l'addition de toutes ces solidarités que le système a été résilient. Toutes les associations qui en bénéficient ont pu se satisfaire du rehaussement à 1 000 euros du plafond de défiscalisation des dons au titre de la loi Coluche. Beaucoup de Français ont été encouragés par cette mesure et sont allés jusqu'au montant maximal de 1 000 euros – mesure qui prendra fin le 31 décembre 2021. Nous militons actuellement pour que les parlementaires et l'État acceptent de maintenir ce plafond au moins aussi longtemps que les effets de la crise se feront sentir.