L'IRSN dispose bien évidemment de réseaux informatiques sécurisés, y compris pour ses connexions avec l'extérieur. On ne peut de toute façon pas sortir des documents classifiés de l'IRSN. Parmi les gens qui n'ont pas télétravaillé, on dénombre toutes les personnes qui devaient traiter des documents à diffusion restreinte ou classés confidentiel défense. L'IRSN gère des questions de sécurité nucléaire et de sûreté des installations de défense. Dans l'organisation de l'IRSN telle qu'elle a été prévue au moment de sa création, le sujet de la défense fait l'objet d'un traitement particulier. J'ai notamment à mes côtés un directeur général adjoint nommé en conseil des ministres qui gère ces sujets.
La question des plans de protection relève davantage du ministère de l'intérieur. Nous intervenons sur les plans de protection dans leur dimension technique. Nous nous assurons de la cohérence entre ce qui est prévu dans le plan et les éléments techniques dont nous pouvons disposer. Par exemple, nous pouvons fournir des évaluations des conséquences à une certaine distance de l'événement. Les moyens mobiles dont j'ai déjà parlé sont prévus par les plans d'intervention. Nous entretenons par ailleurs de nombreux contacts avec les CLI, qui sont une quarantaine à pouvoir nous solliciter, soit directement soit par l'intermédiaire de l'ANCCLI, cette association prévue par la loi relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, avec laquelle nous avons passé une convention. Nous avons développé un outil de sensibilisation aux problématiques post-accidentelles à destination des acteurs locaux (OPAL), qui correspond à un simulateur d'accident simplifié.