La question de la sécurité nucléaire est placée sous la responsabilité du service du haut fonctionnaire de défense et de sécurité (SHFDS) du ministère de l'écologie et du directeur adjoint de l'IRSN chargé des questions de défense, l'amiral Guillaume. Des dispositions contre le terrorisme et la malveillance sont prévues sur la base d'un certain nombre de scénarios. Il existe d'ailleurs une directive classifiée afin de ne pas donner aux malveillants potentiels l'idée de ce à quoi nous nous préparons, directive qui a été largement remaniée après les attentats du 11 septembre 2001. Toutefois, l'ensemble de ces dispositions ne couvre pas les faits de guerre. Ces installations ont donc une robustesse en matière de sûreté et de sécurité mais il n'existe pas, à ma connaissance, dans aucun pays, de travaux portant sur la conception des installations en cas de conflit, qui relève d'ailleurs d'autres secteurs.