Comme je le disais, nous n'avons pas de compétences particulières dans le domaine du risque biologique, donc nous n'avons pas, sauf sur quelques sujets assez particuliers, été très fortement impliqués dans la gestion de la crise sanitaire. Cependant, comme toutes les entreprises et toutes les collectivités, nous avons évidemment été affectés par cette crise et sans doute plus tôt que d'autres compte tenu de notre localisation. J'ai activé la cellule de crise de l'institut dès le 2 mars, donc dès les premières mesures qui ont concerné l'Oise, quinze jours avant le premier confinement. Cette cellule, qui continue d'ailleurs à se réunir encore maintenant, nous a permis de nous adapter au mieux à la situation en développant aussi largement que possible le télétravail, tout en maintenant notre activité sur site, puisque nous avons des activités expérimentales importantes, ainsi que notre cellule d'appui aux situations d'urgence (CASU), service ayant vocation à rester opérationnel vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Comme nous possédons des laboratoires, nous avons été amenés à fabriquer notre propre gel hydroalcoolique et nous disposions de quelques stocks de masques qui dataient des crises précédentes et dont nous avons fait bénéficier les services de la préfecture de l'Oise.