La pandémie a soulevé la difficulté de l'interdépendance des risques. Nous disposions de programmes d'assurance et de réassurance sur le risque pandémique par le biais de la surmortalité. Mais le covid a fait émerger d'autres composantes à assurer, telles que la morbidité ou la mise à l'arrêt de l'activité. Évaluer l'interdépendance des risques permet d'appréhender l'ampleur et la durée des phénomènes à assurer. Les compagnies d'assurance ont traité les décès, mais plusieurs cas n'étaient pas précisés dans les contrats d'assurance, comme l'exemple très médiatisé des pertes d'exploitation des restaurateurs. Un risque extrême touche donc plusieurs secteurs assurables.