Vous avez conclu votre exposé liminaire en évoquant le contrat opérationnel. Vous disiez que votre mission était la résilience des forces et non celle de la nation. Cela se comprend, mais pourrions-nous entrer dans le détail du contrat opérationnel ?
Que signifie la résilience des forces quand le format de notre armée se fonde plutôt sur un modèle d'armée expéditionnaire ? J'évoquais la haute intensité. Comment feriez-vous si l'attrition devenait plus forte ? Qu'adviendrait-il alors du contrat opérationnel ?
En d'autres termes, quelle est la traduction chiffrée du contrat opérationnel, et comment celui-ci évolue‑t‑il en fonction des menaces ? Devez-vous par exemple – je prends ces chiffres au hasard – garantir 100 lits d'hospitalisation, tout en étant capable de soigner 10 000 militaires ?