Dans les interventions que j'ai pu effectuer auprès des professionnels du funéraire, j'ai effectivement pu constater que n'étant pas des maillons de la chaîne du soin, ces employés ont été exclus des systèmes tels que l'inclusion à l'école, l'attribution prioritaire des EPI, l'accueil en hôtel lors des renforts organisés sur le territoire. L'ensemble des décisions prises pour les soignants et le maintien de l'activité de soin ne s'appliquait pas à eux.
Sans anticiper sur nos conclusions, il est évident que ce secteur, prioritaire pour la santé publique – les corps morts pouvant générer des pathologies –, a été grandement désorganisé. Les réglementations liées aux soins corporels post mortem ont notamment subi beaucoup de modifications lors des premières semaines de la crise.