En France, 5 000 opérateurs et 10 000 établissements maillent le territoire. Le nombre de décès par an se monte à environ 600 000. Aujourd'hui, deux groupes dominent le secteur. Une multitude de petites entreprises et quelques réseaux gravitent autour d'eux. Le pôle public représente 5 % du marché et se concentre dans les grandes villes.
Un professionnel doit obligatoirement avoir suivi une formation réglementaire pour recevoir une famille endeuillée. Les entreprises du secteur sont soumises à des habilitations, délivrées par la préfecture. Les formations, axées sur la réglementation funéraire et la psychologie, font partie des critères d'habilitation.
Cela représente une contrainte en cas de crise, car nous ne pouvons pas recruter du personnel non compétent, au risque de contrevenir à la réglementation, même si nous sommes privés d'un nombre important de collaborateurs. Certaines activités telles que la manipulation des cercueils toléreraient pourtant du personnel non formé, ce qui ne nous est pas permis.