Durant la crise sanitaire, le nombre de décès a atteint un pic de 1 800 par jour en incluant les départements et territoires d'outre-mer.
Nous nous sentons dépréciés car aujourd'hui certaines personnes profitent de la situation pour travailler dans nos métiers sans la formation ni la réglementation nécessaire. Or ces métiers sont spécifiques, ils impliquent de toucher aux défunts, d'avoir des contacts avec les membres d'une famille qui nous fait confiance à la fois pour manipuler les défunts et pour organiser les obsèques. Ce sont des métiers d'accompagnement et il est important que nous préservions ces valeurs au sein de notre savoir-faire.
Concernant la répartition au sein du secteur, parmi les 20 000 ou 25 000 salariés, 8 000 sont employés par deux entités. Les autres sont employés par des petites et moyennes entreprises du secteur. Conformément à la loi de 1993, nous sommes en concurrence, pourtant nous sommes avant tout des confrères. Nous travaillons avec les installations des uns et des autres, en fonction des capacités et des disponibilités. Les acteurs du marché se respectent mutuellement.