Des scénarios catastrophe ont été évoqués au ministère de l'intérieur avec les différentes fédérations le 12 mars 2020.
La plupart des cercueils utilisés par la filière funéraire sont fabriqués en France. En restreignant la gamme de modèles de façon importante, nous parvenions à absorber les conséquences de ces scénarios, à l'exception d'un cataclysme qui provoquerait des situations proches de celles observées en Inde ou en Italie. Nous devrions alors envisager des moyens utilisés au Moyen Âge.
La loi oblige en théorie les cimetières à disposer de cinq fois plus de places que le nombre de décès annuel. Or ce n'est pas vrai dans tous les cimetières, notamment dans les petites communes où les maires ne disposent pas systématiquement des moyens nécessaires à la gestion cadastrale du cimetière. La place dans les cimetières est donc un facteur à prendre en compte, ainsi que la présence de personnel pour creuser et transporter les corps jusque dans les fosses. Dans le pire des scénarios, il faudrait envisager de revenir aux fosses communes.