Une partie de la population nie l'importance du changement climatique, une autre partie redoute la fin du monde. Nous développons l'idée que si le sujet est loin d'être négligeable, il ne représente pas non plus la fin du monde. Nous aurons à affronter des conséquences majeures à des échéances de vingt ou trente ans, en prévision desquelles nous serons capables de nous adapter à condition de commencer dès aujourd'hui. En revanche, les conséquences seront catastrophiques en l'absence d'anticipation.
À l'occasion des inondations dans la vallée de la Roya, nous avons constaté que certains des évènements qui se sont produits étaient très prévisibles. La tempête Alex a certes atteint un niveau de violence exceptionnel et la fréquence de ce genre de phénomène est en train d'augmenter. Si nous n'adaptons pas notre stratégie d'aménagement du territoire, de plus en plus de problèmes surviendront.
S'agissant du littoral, nos projections indiquent que les tempêtes autrefois centennales seront probablement annuelles ou bisannuelles en 2100. Ces constats impliquent des modifications en termes d'aménagement du littoral.
Bref, nous réalisons à la fois des projections sur la manière dont les conditions vont évoluer, mais aussi des préconisations en termes d'adaptation sur les décennies à venir.