Les préfectures ne sont pas des interlocuteurs automatiques, mais elles peuvent nous saisir. Au moment de la création du CEREMA, les services techniques du ministère de l'équipement s'étiolaient. La question de notre fonctionnement présentait deux voies possibles : celle de laisser s'éteindre l'expertise publique au profit de bureaux d'études privés ou celle de conserver une expertise publique indépendante et réactive, capable de mutualiser des compétences à l'échelle nationale et d'intervenir lorsque la définition du besoin est encore imprécise. La seconde option a été choisie et adaptée. Cependant, l'expertise publique n'a pas vocation à tout prendre en charge.
La notion de rediffusion et de capitalisation est essentielle pour nous. Ce qui est développé dans un contexte particulier doit servir plus largement. Lorsque nous mettons au point des méthodes, nous nous efforçons de les faire adopter par les bureaux d'études privés. Dans ce but, Syntec-Ingénierie est membre de notre conseil d'administration, afin de s'assurer que nous ne refaisons pas ce que le secteur privé maîtrise parfaitement, et que nos méthodes profitent au plus grand nombre.