En tant qu'établissement d'expertise nationale, nous considérons que nous sommes à la disposition de la France, que ce soit l'État, les collectivités territoriales ou les entreprises. Nous ne pouvons cependant donner la priorité à certaines entreprises, par rapport à d'autres.
Nous privilégions deux voies de diffusion de notre savoir aux entreprises, d'abord la recherche appliquée et l'innovation, ensuite la voie internationale dans le cadre de réponses à des appels d'offres, par exemple. Cette seconde voie reste à développer. En revanche, nous avons déjà développé l'appui à l'innovation à travers deux outils. Le premier est un outil labellisé « institut Carnot », qui nous permet de travailler avec les entreprises au test et à la validation de leurs solutions liées au changement climatique. De manière plus institutionnelle, nous sommes également sollicités sur les questions de certification et de normalisation.
Le second outil est un incubateur visant à aider les start-up – l'outil « institut Carnot » étant plus orienté vers les petites et moyennes entreprises. La demande d'accompagnement est très importante. Notre premier appel à candidatures a reçu 120 réponses et le second, en cours dans la région Grand Est, a reçu 30 réponses. Il existe donc un réel dynamisme sur le sujet, ce qui est positif.