Les vallées de la Tinée et de la Vésubie, qui sont dans ma circonscription, ont été frappées par la tempête Alex. Je tenais à rappeler la remarquable performance des gendarmes sur le terrain, au soir même de la tempête, mais également au cours des journées suivantes. La mobilisation a été sans faille ; des gendarmes ont été déployés à partir d'autres vallées pour secourir la population. La gendarmerie de Saint-Martin-Vésubie a disparu, mais nous avons rapidement créé une nouvelle gendarmerie à proximité du village. Les mots me manquent pour exprimer mon admiration face à votre travail. Votre organisation a démontré à quel point vous constituiez un facteur d'aide et d'intervention en matière de résilience. Je crois sincèrement que d'autres services d'État mériteraient de s'en inspirer. Si nous n'avions pas pu avoir recours aux services de la gendarmerie dans le cadre de cette crise, nous aurions été incapables de procéder à l'évacuation des personnes, de recenser les biens disparus, d'intervenir sur la préservation des entreprises, de retrouver des animaux disparus. La gendarmerie, par son maillage, a permis d'intervenir au mieux en partenariat avec la métropole Nice-Côte d'Azur, la préfecture des Alpes-Maritimes et les communes. Vous avez également été le maillon qui nous a permis de garder des communications avec le reste du monde. Je suis donc très admirative de la façon dont fonctionne la gendarmerie et dont elle a fonctionné dans le département des Alpes-Maritimes au cours de la tempête Alex.
La police et la justice évoquent souvent des questions de moyens. Je sais que la gendarmerie ne peut s'exprimer en public que de façon limitée à cause de son statut militaire, mais dans le cadre de cette mission interne à l'Assemblée nationale, j'aimerais vous entendre sur cette question. Vous est-il possible de dégager des budgets suffisants pour intervenir en matière de résilience ?