Le service civique formalise un accord entre un organisme d'accueil, des jeunes et un tuteur. Il peut conduire à des déconvenues.
Une mission de huit mois nous semble être la durée levier pour que l'impact soit positif sur le parcours des jeunes. La durée de séjour de deux semaines du SNU, qui vise un objectif de cohésion, paraît justifiée. Le service civique correspond davantage à un investissement.
Depuis onze ans, plus de 544 000 jeunes ont effectué un service civique, d'où l'urgence de progresser sur le sujet des alumni. Nous pouvons nous appuyer en France sur une cohorte de jeunes sensibilisés à l'intérêt général et qui contribuent à la résilience nationale. Selon Jean Tirole, ce chiffre montre que cette politique publique a un impact. La dimension de cohorte, de groupe collectif, demeure essentielle. Cet effet de masse contribue à la réussite et à l'impact du service civique.