Il existe actuellement une profusion d'initiatives qui nuit à la visibilité pour les offreurs et les demandeurs. Nous pouvons comptabiliser cinq ou six types de réserves : civique, sanitaire, militaire, citoyenne… Les collectivités territoriales peuvent également créer des réserves à leur niveau. Comment aider les jeunes à choisir parmi ces différentes possibilités ? Le législateur a ajouté ces dispositifs les uns après les autres.
En 2015, un mouvement de fédération des réserves autour de la garde nationale a été institué. Ce processus me semble inabouti, puisque la garde nationale reste une approche marketing. Je ne comprends pas la différence entre le service civique et la réserve civique. Il s'agit, dans les deux cas, de missions auxquelles les jeunes peuvent s'inscrire.
Il est primordial d'animer la communauté des volontaires. Vous avez évoqué un stock qui me semble représenter plutôt un flux : votre stock est pluriannuel, il s'agit de tous les jeunes qui ont offert du temps à la collectivité publique. Leur mission peut être valorisée dans leur curriculum vitae. Un travail doit être mené pour améliorer ce flux.
Par ailleurs, dans le cadre d'un dispositif national, il est nécessaire de penser les interactions avec le territoire local. Il serait intéressant pour les maires, par exemple, de disposer d'une base de données des volontaires du service civique.