Je vous rejoins sur plusieurs points. Les jeunes nous indiquent qu'ils disposent de nombreuses possibilités parfois difficilement différenciables. Concernant la visibilité et la nécessité d'aller vite en cas d'urgence, il est nécessaire de procéder à un bilan pour savoir qui veut participer à une interopérabilité entre les différents dispositifs. Ce type de procédure requiert des informaticiens compétents, car les systèmes n'ont pas été conçus en amont pour dialoguer.
Afin d'animer la communauté des volontaires en flux et en stock, l'idée serait de créer une plateforme tandis que, localement, l'Agence du service civique doit pouvoir travailler avec des relais territoriaux. Il est essentiel que le service civique dispose d'un ancrage territorial. Il s'agirait par ailleurs d'organiser des rencontres régulières de jeunes volontaires. Nous allons tester ce dispositif dans le cadre de la présidence française du Conseil de l'Union européenne (PFUE). Au-delà de l'animation numérique, des rencontres régulières doivent avoir lieu à l'échelle territoriale. Il reste à trouver comment motiver les jeunes. Les réseaux d' alumni des grandes écoles proposent des avantages. Or, notre budget est contraint et utilisé exclusivement pour indemniser nos volontaires. Nous devons réfléchir à la mise en place d'avantages incitatifs.