Nous comprenons l'idée de ce creuset d'engagement. Ces personnes ont donné un signal fort à la société en s'engageant dans le service civique. Ce dernier a été conçu dans une démarche annuelle.
D'un point de vue opérationnel, la création d'une base de données territoriale des personnes ayant effectué une mission de service public demande un suivi et une mise à jour des coordonnées des volontaires concernés. Ce processus requiert une logistique lourde. Il recoupe l'idée du développement d'un réseau d' alumni proposée par Mme Béatrice Angrand.
Il existe une proximité d'intérêt général entre le service civique et la réserve civique. La seconde a été sous les projecteurs en 2020. Or, elle ne s'adresse pas uniquement aux jeunes et elle n'est pas indemnisée. Il s'agit d'une formalisation législative du bénévolat, qui n'offre pas de garantie de durée suffisante pour aider les jeunes dans leur parcours. Le service civique représente davantage qu'un bénévolat, en offrant deux jours de formation civique et citoyenne – moment de regroupement des jeunes pour échanger sur des sujets de société fixés par un référentiel adossé à la devise républicaine, mais aussi le PSC1, la relation avec un tuteur, ou encore l'accompagnement au projet d'avenir. Ces différences d'engagement de la société vis-à-vis des personnes volontaires sont fondamentales.