La question de la réciprocité est difficile. Les jeunes en service civique se doivent de s'impliquer dans leur mission et de respecter un cadre.
L'idée de fournir systématiquement aux maires les coordonnées des jeunes volontaires actifs sur leur territoire doit être analysée au regard du règlement général sur la protection des données (RGPD), qui peut s'avérer contraignant. Dans certaines villes, les cérémonies républicaines permettent de mettre en avant les jeunes volontaires en leur faisant remettre des attestations de service civique par les élus territoriaux. J'invite à reprendre ces célébrations, qui se sont raréfiées du fait de la crise sanitaire.
La réciprocité pourrait également s'appliquer aux étudiants des grandes écoles financées par l'État. Le service civique peut représenter une source d'inspiration du fait de sa connaissance de milliers d'organismes associatifs. Nous souhaitons développer des synergies entre les structures associatives, les jeunes effectuant un SNU et le service civique. Nous pourrions également proposer des thématiques dans les missions : lutte contre l'isolement des personnes âgées, continuité pédagogique, maintien de la biodiversité. Le service civique est extrêmement inspirant pour proposer des missions d'intérêt général.