Intervention de Général Benoît Brulon

Réunion du mercredi 3 novembre 2021 à 16h15
Mission d'information sur la résilience nationale

Général Benoît Brulon, commandant du service national volontaire :

Les ressorts qui amènent les jeunes vers le SMV sont simples. Il s'agit régulièrement d'une prise de conscience et d'une ouverture vers le volontariat. Ce sont Pôle emploi ou les missions locales qui exposent nos dispositifs. Il existe également un impact par l'environnement familial ou par les prescripteurs, qui sont des acteurs essentiels en informant la jeunesse. Les résultats proposés ou encore le permis de conduire constituent des arguments « commerciaux » bien identifiés.

La mixité sociale du service militaire a disparu. Nous cherchons à la rétablir, dans une moindre proportion certes. Toutefois, nous travaillons en partenariat avec d'autres organismes de formation tels que des stagiaires de l'École polytechnique, qui ont rejoint le SMV jusqu'au mois de mars 2022 et participeront à l'encadrement des jeunes. Cette procédure permet de réaliser un croisement de mixité sociale. Nous travaillons avec l'École des hautes études commerciales (HEC) et d'autres grandes écoles françaises qui envoient leurs étudiants en stage dans notre dispositif.

Au sein du SMV, il existe deux catégories de volontaires : 88 % sont des stagiaires et 12 % des volontaires experts, c'est-à-dire de jeunes gradés qui interviennent dans l'encadrement des volontaires lors de leur première expérience professionnelle. Il s'agit de jeunes que nous recrutons. Ils disposent d'un niveau scolaire et agissent en complément des militaires d'active.

Les jeunes du SMV ont connu différentes situations. Certains ont eu une expérience de délinquance, d'autres sont des décrocheurs sociaux (parfois des SDF), familiaux ou scolaires… Ces jeunes appartiennent à des horizons différents. La logique de construction est confiée au chef de corps. Il estime l'alchimie entre les différents types de recrutement et de difficultés rencontrées par les jeunes. Notons qu'à la fin du service militaire, la mixité sociale était extrêmement réduite. De jeunes stagiaires viennent également de l'école nationale des sous-officiers d'active (ENSOA) de Saint-Maixent-l'École et de l'école de formation des sous-officiers de l'armée de l'air.

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