Il me semble qu'une partie de la résilience nationale repose sur notre capacité à disposer des matières premières ou des biens transformés nécessaires. Nous avons vu, pendant la crise sanitaire, comment des biens paraissant anodins peuvent nous manquer. Tel était le cas des masques.
Nous avons deux axes de travail pour la partie industrielle : la capacité de produire en France en relocalisant des productions indispensables sur notre territoire – tel est notamment l'objet du plan de relance ; mais nous savons que nous pourrons pas être autarciques et nous souhaitons rester dans le commerce international – parce que notre vie économique et in fine notre souveraineté dépendent de notre capacité à exporter – avec des dépendances consenties et assumées sur les biens non vitaux pour notre pays.