Nous avons des points de vigilance. Nous devrions avoir une analyse ciblée autour des routes de la soie, par exemple, avec des flux qui sont détournés par des ports de la Méditerranée ou des ports belges. Nous participons à une compétition mondiale et nous ne sommes pas propriétaires des flux. Le commerce mondial peut continuer à progresser. Outre la question de la qualité du service que nous pouvons proposer, il y a des robinets dont nous ne maîtrisons ni le positionnement ni le débit. Nos infrastructures doivent être opérationnelles et, peut-être, un peu surdimensionnées par rapport à nos simples besoins. Il est important d'avoir dans nos ports une logique publique forte, qui ne soit pas soumise à une rentabilité immédiate, parce que nous devons préparer notre territoire national et nos régions au service du développement de l'activité. Si nous concevons trop petit, nous ne saurons pas nous adapter à des réorientations de flux.