La coopération très rapprochée entre la marine marchande et la marine nationale est indispensable. L'Histoire en fournit de nombreux exemples. Nous travaillons ensemble et il reste beaucoup à faire. Je pense notamment aux passerelles pour les marins entre les deux marines. Notre idée est de développer le pavillon français : nous n'en sommes heureusement pas à l'option zéro marine marchande des États-Unis. Nous sommes parvenus à conserver une marine marchande nationale et nous voulons la faire croître. Cette ambition a été exprimée à deux reprises et de façon remarquable par le Président de la République lors des assises de la mer à Montpellier en 2019 et très récemment à Nice. Il nous a dit, et nous le croyons, que le XXIe siècle serait maritime. La France doit participer à cette aventure et la flotte de commerce doit en être le fer de lance au même titre que tout notre écosystème maritime. Faire flotter le pavillon français – qu'il soit civil ou militaire – sur les océans du monde est notre motivation, notre vocation, notre volonté et même notre idéal, au-delà même de nos affaires commerciales. Nous aurons besoin d'une union sacrée autour du maritime et vous, parlementaires, devez en faire partie. Ce qui a déjà été décidé doit aboutir.