Nous comprenons bien que vous avez engagé une démarche exhaustive et que nous bénéficions d'un sursaut grâce au plan de relance. Cette démarche existait-elle, sous certaines formes, auparavant ou est-elle totalement inédite ?
Par ailleurs, alors que le plan de relance vise deux objectifs – le développement industriel, y compris pour des produits non vitaux, et l'indépendance stratégique –, quel niveau de priorité avez-vous accordé à des produits vitaux dont nous ne disposions pas ?
Comment cette démarche s'inscrit-elle dans un cadre interministériel ? Par exemple, sur la question des protéines et de l'alimentation, comment articulez-vous votre action avec le ministère de l'agriculture et de l'alimentation, qui a un haut fonctionnaire de défense et de sécurité en charge, lui aussi, de la résilience ?
Enfin, comment cette démarche de souveraineté et de relocalisation peut-elle, indépendamment des équipes politiques, devenir une politique de l'État inscrite dans la durée ?