Intervention de Brice de Gliame

Réunion du mardi 30 novembre 2021 à 18h30
Mission d'information sur la résilience nationale

Brice de Gliame, président de l'association Résilience citoyenne :

Nous sommes membres d'une association de citoyens sur la résilience nationale, sujet que nous considérons comme vital pour l'avenir de notre nation.

Nous intervenons ici, non pas comme des personnes de savoir, mais comme des citoyens engagés, ayant vécu des expériences parfois très intenses émotionnellement et pouvant en témoigner.

Je souhaite remercier chaleureusement les volontaires venus en renfort des équipes hospitalières depuis le début de la crise sanitaire, ainsi que les citoyens, notamment mes camarades de la réserve citoyenne, qui ont, depuis 2004 et jusqu'à ce jour, contribué à nos réflexions et à nos actions expérimentales.

Trois temps forts ont contribué à la création de l'association Résilience citoyenne, fondée en 2018 par et pour des citoyens, sur la base des expériences civiles et militaires de ses créateurs ici présents. L'objectif de notre association est d'expérimenter de nouvelles formes de réflexions et d'actions pouvant contribuer à la résilience nationale. Notre organisation est le fruit d'années de travail sur le terrain en tant que collaborateurs bénévoles du service public.

Dans un premier temps, de 2004 à 2010, nous avons créé et mené le projet « Mémento » . Il consistait à transposer des méthodes de raisonnement issues des armées à nos petites et moyennes entreprises françaises pour les aider à faire face à une concurrence internationale de plus en plus hostile. Cinq mémentos – sur le renseignement, la planification, la protection et la sécurité de l'information, l'aide à la décision et l'influence – ont été élaborés par un collectif d'acteurs publics et privés, civils et militaires, réunis autour d'une charte de coopération signée le 16 juin 2005, aux Invalides, en présence et sous l'impulsion du gouverneur militaire de Paris . Ils ont été diffusés gratuitement aux acteurs concernés.

Dans un deuxième temps, de 2016 à 2020, en lien étroit avec l'état-major de la zone de défense de Paris, des stages de sensibilisation à la menace terroriste et au secourisme d'urgence ainsi que des stages d'acculturation et de cohésion ont été réalisés pour des réservistes citoyens.

Enfin, en septembre 2018, un grand colloque fut organisé à l'École militaire sur le rôle du citoyen dans la défense et la résilience de la nation. La secrétaire générale de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) en assura l'inauguration, qui fut suivie d'une allocution vidéo du ministre de l'éducation nationale. La première table ronde a permis à des représentants de la Suisse et du Sénégal d'apporter leur retour d'expérience sur l'implication du citoyen dans la défense et la résilience de leur pays. La seconde a réuni plusieurs représentants d'institutions françaises qui présentèrent leur perception de la situation en France et du rôle du citoyen dans la résilience nationale. La conclusion de ces divers échanges, qui fut prononcée par l'animateur du colloque, peut se résumer en ces termes : « Le chemin à parcourir pour amener la résilience de la nation française à son meilleur niveau sera long. Il passera, bien sûr, par l'école de la République et il suppose que le pouvoir politique favorise sans plus tarder l'engagement massif des citoyens. »

C'est ainsi que notre association Résilience citoyenne devint un instrument potentiel pouvant être utile au service de cet engagement. Elle fut sollicitée en mars 2020, à la suite de l'appel du président de la République et après avis de l'autorité militaire de rattachement, pour répondre aux besoins des hôpitaux en demande de renforts volontaires afin de soutenir logistiquement et moralement les équipes soignantes.

En une année de crise sanitaire, nous avons apporté 2 500 heures de renfort volontaire, de jour comme de nuit, pendant les week-ends et les jours fériés, auprès d'équipes soignantes de sept hôpitaux d'Île-de-France. Ce sont près de 100 citoyens, femmes et hommes mis en sécurité juridique, sanitaire et émotionnelle, puis formés sur le terrain, en binômes avec les équipes soignantes, qui sont ainsi intervenus.

Parmi ces citoyens se trouvent des réservistes opérationnels, des gendarmes, d'anciens militaires et également des volontaires sans aucun rapport avec l'institution militaire. Ces derniers sont de tous âges, actifs ou retraités, étudiants universitaires ou issus de grandes écoles, citoyens sans emploi ou travailleurs du secteur privé ou de la fonction publique, de tout statut social, issus de quartiers favorisés ou prioritaires. Certains citoyens « renforts résilience » sont présents aujourd'hui avec nous et sont prêts à répondre à vos éventuelles questions.

Durant toute cette période, les renforts résilience poursuivaient parallèlement leurs activités professionnelles en distanciel ou sur le terrain, grâce aux autorisations obtenues. Des missions d'accompagnement bénévole ont été menées auprès d'agents hospitaliers, mais également auprès de personnes faisant partie d'états-majors, comme au sein de la cellule de crise covid du ministère de la santé. Toutefois, qu'il s'agisse d'interventions sur le terrain ou en état-major, ces citoyens n'étaient pas préparés à affronter une situation de crise sous une telle tension, d'une aussi forte intensité émotionnelle pendant une si longue période.

Dans les hôpitaux, afin de s'acculturer plus rapidement à l'environnement et aux codes hospitaliers, d'autres renforts résilience ont pu bénéficier d'un accompagnement émotionnel. Il s'agissait de troquer ses chaussures de ville pour des chaussures de sport, d'oublier le vouvoiement avec les équipes soignantes, de s'intégrer immédiatement dans les processus hospitaliers, notamment ceux de planification et de compte rendu de mission.

Notons que certains renforts craignaient d'être contaminés au contact des patients covid et de ramener le virus dans leur foyer ou sur leur lieu de travail. D'autres avaient besoin de réguler leurs émotions afin d'accomplir sereinement leur mission. En effet, les interventions au contact de patients plongés dans un coma artificiel ou de familles de patients covid décédés sont des situations qui nécessitent une mise en sécurité émotionnelle préalable tant pour soi que pour l'entourage et la mission de renfort dans sa globalité. Enfin, pour d'autres citoyens résilients participant au plan à horizon 2030, notamment ceux issus des quartiers prioritaires, il s'agissait de comprendre de manière constructive comment fonctionne l'appareil d'État. Je vous cite ici deux de leurs interrogations : « Qu'est-ce que l'Assemblée nationale ? Quel est le rôle d'un député ? ».

En conclusion, nous pouvons affirmer que cet engagement collectif fut bénéfique et fort d'enseignements. Nous en voulons pour preuve l'audition de notre association Résilience citoyenne, le 14 janvier 2021, par une mission d'information de la commission de la défense et des forces armées sur les réserves. Un rapport fut alors publié le 19 mai 2021, il précise notamment trois points que nous retenons : en premier lieu, les réserves constituent une chance dans la résilience de la nation et la cohésion nationale ; en second lieu, l'association Résilience citoyenne, qui a réuni des volontaires pour beaucoup issus des forces de défense et de sécurité, a apporté un remarquable soutien logistique et moral aux hôpitaux de l'AP-HP ; enfin, il est nécessaire de disposer d'associations agréées, capables d'animer effectivement une communauté de bénévoles.

À la suite de cette audition et du rapport que je viens d'évoquer, avec une cinquantaine d'autres citoyens, nous nous sommes posé la question suivante : est-ce le moment, pour nos institutions, de considérer le citoyen, non plus comme un risque pour notre résilience nationale, mais au contraire comme une force potentielle pouvant apporter ponctuellement un soutien à des institutions momentanément fragilisées ? Si oui, comment agissons-nous ?

Pour y répondre, Résilience citoyenne a élaboré, dès le mois de juin suivant, un plan proposant des voies et des moyens de préparation tant individuelle que collective pour faire face à l'une des menaces hybrides et majeures que les citoyens français devront affronter d'ici à la fin de cette décennie, à savoir la menace cognitive. Concernant cette dernière, Mme Florence Parly, ministre des armées, indiquait lors du forum de l'innovation de défense du 26 novembre 2021 : « Ces scénarios nous font entrevoir les possibilités d'une nouvelle forme de menace, combinant des capacités dans la manipulation de l'information, de désinformation, de cybernétique, de psychologie, d'ingénierie sociale, de biotechnologies et que l'on pourrait résumer en une sorte de nouvelle forme de guerre : la guerre cognitive. La guerre cognitive, c'est la capacité à exploiter les vulnérabilités du cerveau humain en ayant recours à toutes les méthodes que je viens de citer. » Cette menace s'assimile donc à une guerre dans laquelle l'esprit humain représente le champ de bataille. Le but est d'agir non seulement sur la pensée des citoyens, hommes, femmes ou enfants, mais également sur leurs actes.

Nous dénombrons trois risques majeurs.

Tout d'abord, dans cette nouvelle forme de combat, qu'il s'agisse d'opportunisme, de désir d'agression ou de besoin de prédation, nos adversaires utilisent leurs expertises du numérique, des sciences cognitives et des réseaux sociaux de manière non conventionnelle et intentionnelle pour façonner les émotions et les croyances de citoyens ou de communautés de citoyens. Leur but consiste à influencer les comportements du ou des citoyens au profit d'objectifs tactiques ou stratégiques, pervers ou destructeurs, ciblés sur nos concitoyens, nos institutions, notre démocratie et donc notre patrie.

Ensuite, les émotions du citoyen sont au cœur de cette guerre cognitive, à travers des réactions qui engagent à la fois le corps et l'esprit. Pour se préparer à ce nouvel espace de combat, les citoyens doivent se protéger contre toute manipulation émotionnelle intentionnelle. Pour cela, chacun doit savoir rapidement identifier ses émotions, les comprendre, les exprimer, les réguler et les utiliser. Il s'agit de mieux résister à des mécanismes de peur primaire, d'addiction ou de dépendance pouvant être activés par nos adversaires via les réseaux sociaux et l'internet sans frontières.

Enfin, un troisième risque concerne la « capture » de nos émotions par ces adversaires. Ces derniers court-circuitent et parasitent les liens, notamment émotionnels, entre le citoyen français et ses institutions. Certains diront qu'il n'existe pas réellement de lien émotionnel entre le citoyen et ses institutions. Ils ont raison et c'est justement cette faille, cette vulnérabilité que nos adversaires exploitent. En manipulant nos émotions, certains acteurs influencent déjà nos comportements, par exemple, dans le choix d'un restaurant, d'un vêtement, voire d'un vote. Ces comportements font partie de notre culture.

Or, selon nous, la culture est assurément l'un des trois piliers fondamentaux d'une nation, les deux autres étant l'instruction et la défense. Chacun de ces trois piliers a sa fonction propre. Au sujet de l'instruction et de la défense, M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation, indiquait lors du colloque « Résilience » en 2018 : « L'éducation nationale est la colonne vertébrale de la République. La défense, c'est d'une certaine manière, sa protection, sa peau, si vous me permettez l'expression. C'est l'alliance de ces deux éléments, essentiels pour l'avenir, que nous souhaitons. » La culture, quant à elle, est l'âme de la nation, porteuse de son histoire, de ses sentiments et de ses émotions.

S'il est besoin de vous prouver combien les enjeux de cette guerre cognitive sont cruciaux, je citerai une phrase de l'étude réalisée en mai 2021 par l'Imperial College de Londres et l'université Johns Hopkins pour l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) : « Lorsqu'elle est menée de main de maître, la guerre cognitive peut diviser, voire morceler, une société tout entière, à un point où celle-ci n'aurait alors plus la volonté collective de résister aux intentions de l'adversaire. Un opposant pourrait en théorie subjuguer une société sans recourir à la force brute ou à la coercition. » Autrement dit, cet adversaire pourrait mettre notre pays et ses citoyens dans un état de « coma artificiel » sans même que nous nous en rendions compte.

Il s'agit d'ailleurs d'un véritable sujet de préoccupation y compris pour l'OTAN. Ainsi, son commandant suprême allié Transformation (SACT), un général français, soulignait, dans le compte rendu de la première réunion technique sur la guerre cognitive qui s'est déroulée à Bordeaux le 21 juin 2021 : « Aujourd'hui, les progrès technologiques réalisés dans le domaine informationnel et l'hyperconnectivité dans laquelle nous vivons, rendus possibles par la numérisation des informations, démultiplient les possibilités de manipulation d'un individu ou de ciblage d'un groupe de personnes. Cette bataille des perceptions affecte tous les secteurs de la vie des sociétés et en particulier celui de la sécurité et de la défense. »

La rencontre de l'intelligence naturelle – notre cerveau – et de l'intelligence artificielle – les machines et leurs outils, les algorithmes, les réseaux sociaux – ouvre de nouvelles opportunités à l'humanité. Cependant, cette rencontre provoque également de nouvelles failles pouvant diviser et morceler notre société tout entière. La guerre cognitive est donc à considérer comme une menace d'intelligence hybride qui transforme, directement et inconsciemment, nos libertés de pensée et d'action. Elle peut impacter inévitablement la vie de nos concitoyens et la résilience de nos institutions militaires, civiles, économiques, culturelles, écologiques, sanitaires et sociales.

Pour contrer ce phénomène, nous souhaitons agir ensemble en sensibilisant d'abord les citoyens sur leur propre résilience émotionnelle afin d'augmenter celle de la nation en conséquence. En ce sens, nous mettons en place le plan Résilience et intelligence émotionnelle 2030 (RIE 2030). Son approche expérimentale rompt avec le traditionnel raisonnement selon lequel on commence par élaborer un concept, puis une doctrine pour ensuite déployer des actions . En effet, nous considérons qu'il s'agit d'abord d'expérimenter des actions. Grâce au retour d'expérience, nous actualisons les doctrines pour affiner les concepts qui bénéficient ainsi d'un éclairage actualisé du terrain. Notre objectif, dans des contextes de haute tension, consiste à mieux penser globalement pour mieux agir localement et rapidement.

Nous avons expérimenté ce raisonnement et réalisé, pendant une année, une action de mobilisation citoyenne face à une menace sanitaire. Ce type de raisonnement inversé, innovant et non conventionnel, peut permettre de faire bouger des lignes à l'intérieur d'un cadre. Toutefois, si l'action expérimentale démontre son efficacité opérationnelle, elle peut aussi déplacer le cadre lui-même et déclencher inévitablement des mécanismes de peur, avec les comportements associés – sidération, fuite, agression – chez les garants des lignes ou des cadres.

C'est ainsi que, comme le montre notre audition d'aujourd'hui ou celle de l'association en janvier dernier par la mission d'information sur les réserves, l'expérience « Renfort résilience covid » a suscité des réactions sur ce sujet vital que représente la résilience nationale.

Pour se préparer à ce combat et défendre nos libertés de pensée et d'action, le plan RIE 2030 s'articule autour du triptyque : sensibiliser, expérimenter, sécuriser. Il s'agira donc de sensibiliser à court terme les citoyens et les institutions, par le biais d'un mémento sur la résilience et l'intelligence émotionnelle. Ce document est le fruit d'une collaboration entre acteurs civils et militaires. Il a été réalisé sur le modèle de ceux déjà produits avec le ministère des armées, mais en y associant cette fois des professionnels de la santé et de la solidarité, de l'éducation, de l'économie, de la culture, de l'écologie, de la justice, de la cyberdéfense, des organisations patronales, professionnelles, consulaires et syndicales ainsi que des maires et des citoyens.

Le deuxième enjeu consistera à expérimenter, au travers d'ateliers et de modules innovants, la sensibilisation à la résilience nationale et à l'intelligence émotionnelle au profit des citoyens et de la nation. Cette expérimentation sera proposée à l'association des maires de France (AMF) pour associer maires et citoyens. Elle sera également suggérée à des collèges et lycées avec le soutien de professeurs et d'universitaires déjà avertis, ainsi qu'aux jeunes du service national universel (SNU). Les anciens et les jeunes étudiants de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) et de l'Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) pourraient animer ces ateliers, en lien notamment avec les préfets, les délégués militaires départementaux (DMD) et les réserves. Ces modules seraient déclinés selon une méthode visant principalement à mieux appréhender les enjeux de défense et de sécurité ainsi que les capacités individuelles et collectives. Ce processus permettra d'anticiper au mieux, d'intégrer, de gérer la capacité de résistance à toutes agressions malveillantes intentionnelles impactant l'intégrité d'esprit et de corps des citoyens français. À cet égard, nous envisageons de tenir un colloque « Un an après » afin de présenter le retour d'expérience de cette première année, laquelle pourra déjà contribuer grandement à augmenter la résilience nationale.

Enfin, il s'agira de sécuriser, en concevant collectivement, d'une part, un concept sur la résilience de la nation intégrant la menace cognitive et, d'autre part, une politique publique de résilience et d'intelligence émotionnelle, inspirée de celle encadrant l'intelligence économique. Notre objectif est de consacrer une loi à la protection du cerveau des citoyens français.

Pour illustrer notre démarche, nous pourrions faire un parallèle avec le refrain de notre hymne national :

« Aux armes, citoyens ! » – l'arme proposée est le mémento résilience et intelligence émotionnelle ;

« Formez vos bataillons ! » – des citoyens, issus notamment des réserves, forment le 1er bataillon ;

« Marchons, marchons ! » – avançons ensemble, sans peur, citoyens et institutions, avec de nouvelles approches et actions expérimentales ;

« Qu'un sang impur… » – la part non humaine de l'adversaire ;

« Abreuve nos sillons ! » – et prive nos cerveaux de sa liberté de pensée et d'action !

Afin que ce parallèle ne reste pas lettre morte, il nous faut agir maintenant, ensemble et rapidement. Il nous faut élaborer, sous l'égide de parlementaires et du SGDSN, une charte de coopération, dans la continuité de celle signée en 2005 avec le projet Mémento. Elle posera la procédure à suivre pour sensibiliser à la résilience et à l'intelligence émotionnelle notre pays.

Notre définition de la résilience est simple et claire. Pour un citoyen, il s'agit de la conscience des risques encourus et de la capacité à agir pour y faire face. Pour résister et agir, l'émotion représente une ressource, dans la mesure où le citoyen sait bien l'éprouver, l'identifier, la comprendre, l'exprimer, la réguler et l'utiliser. Pour une nation, la résilience signifie prise de conscience collective des risques encourus et capacité à agir ensemble pour y faire face. Pour résister et agir ensemble, face aux menaces et aux crises à venir, la résilience des citoyens constitue une force.

Avant de clore cette présentation, il nous tient à cœur de vous dire que nous partageons toutes les informations sur le projet Mémento, la charte de coopération signée en 2005, les stages réalisés, l'intervention du ministre Jean-Michel Blanquer, notre plan RIE 2030, ainsi que le projet de charte de coopération 2022-2030. Si vous le souhaitez, nous mettrons à votre disposition des liens d'accès pour chacun de ces six sujets.

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