Nous nous situons entre le concept et ce que vous avez exposé. Notre approche est expérimentale. Elle vise à éclairer les concepts. Si, en mars 2020, il nous avait été demandé quel était notre modèle cible pour apporter un soutien aux hôpitaux momentanément fragilisés, nous aurions été incapables de répondre. Notre approche privilégie l'expérimentation, puis nous mettons notre retour d'expérience à la disposition des institutions, des organisations ou des associations. Telle est notre valeur ajoutée. Notre association ne fonctionne pas sur la base d'une volonté individuelle. Nous avons l'ambition de travailler et de concevoir des solutions collectivement.
Vous évoquiez la sensibilisation des citoyens à la résilience nationale. Au préalable, un accord collectif est nécessaire sur une définition générique de la résilience, avec tous les acteurs impliqués. Si le ministère des armées acceptait de mettre à notre disposition les plateformes d'intelligence collaboratives, avec l'ensemble des acteurs, nous serions en mesure de livrer une définition générique en un mois, une définition qui serait partagée par tous. Elle serait ensuite diffusée par un mémento par l'intermédiaire des maires et des professeurs dans les écoles, les collèges et les lycées. Nous leur proposons également la possibilité de faire face aux enjeux liés à la résilience nationale par une méthode simple d'apprentissage à la gestion des émotions. Il s'agit de l'enseignement donné à nos enfants en maternelle. Avec l'appui des sciences cognitives et des chercheurs français, nous pourrions reprendre cette méthode basique d'intelligence émotionnelle et l'adapter. Elle serait couplée dans le mémento à une partie de sensibilisation aux risques et une partie apportant un mode opératoire pour que le citoyen se protège. Ce document serait un support de mobilisation.