Intervention de Thomas Gassilloud

Réunion du mercredi 8 décembre 2021 à 17h00
Mission d'information sur la résilience nationale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

Deux commentaires avant d'en venir à deux questions. D'une part, on nous dit souvent que l'on ne parvient à l'interministérialité que lorsque le sujet considéré, ici la défense et la sécurité, est rattaché au Premier ministre. À mon sens, c'est une fausse solution, et mieux vaut insister sur l'impulsion politique et la mobilité des fonctionnaires. Ainsi, il importe peu que le service national universel soit rattaché au ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse si le politique affirme que ce service est le fer de la résilience, et si ceux qui sont chargés de le mettre en œuvre sont issus de différents ministères.

D'autre part, j'ai rendu visite la semaine dernière à la Force d'action rapide du nucléaire (FARN), dont les capacités m'ont impressionné, tout comme son appréhension de la résilience. Une bonne partie des opérateurs est là à temps partiel ; ils continuent par ailleurs de travailler dans les centrales, ce qui leur permet de conserver un haut niveau technique et de bénéficier d'un effet masse si on avait besoin de cet effectif un jour, et d'une forte intégration dans le système. Cette force est parfois sollicitée pour intervenir dans des situations extrêmes, très violentes tempêtes ou ouragans.

J'en viens aux questions.

Pensez-vous que la stratégie « Zéro Covid » adoptée par la Chine serait applicable en France dans le cas d'une pandémie virale aux effets létaux potentiels beaucoup plus forts que ceux du Sars-Cov-2 ? Sur un autre plan, la résilience justifie-t-elle de pérenniser et de faire monter en puissance le service national universel ?

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