Le facteur humain est en effet un point essentiel. Nous sommes des corps de troupe de l'armée de terre. Notre organisation, notre structure et notre fonction RH sont identiques à celles de l'armée de terre. À ce titre, nos officiers étudient à l'école du génie d'Angers. Les recrutements peuvent être directs ou semi-directs. Les sous-officiers passent par Saint-Mexant. Nos militaires du rang sont tous recrutés à travers les centres d'information et de recrutement des forces armées (CIRFA) et suivent le cursus initial du système militaire. Nous assurons la formation initiale de nos jeunes recrues en interne au sein des UIISC. En revanche, nous suivons tous les stages de cursus qui sont assurés au sein de l'armée de terre. L'école du génie est notre maison-mère, avec laquelle nous entretenons des relations importantes. Cette école forme au génie de combat et au génie de sécurité civile. Nos cadres peuvent alterner des postes aux FORMISC, dans l'armée de terre, au ministère des armées, au centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) et dans d'autres structures.
Concernant les volumes, nous sommes une petite unité de 1 401 postes. Nous avons connu une baisse des effectifs de 2005 à 2017, puis une stabilisation. Nous avons atteint la limite possible en matière d'effectifs pour pouvoir agir sur l'intégralité du spectre des missions évoquées. C'est à ce titre que, dans les travaux préparatoires de la LOPMI, nous avons exprimé la volonté et l'ambition de rétablir l'effectif au niveau de 2005. Nous disposions alors de plus de 1 500 sapeurs-sauveteurs. Il s'agirait même de dépasser ce chiffre pour mettre en œuvre de nouveaux matériels plus performants. Nous devons désormais travailler avec des drones et des systèmes de communication plus complexes. Ces projets nécessitent de disposer de cadres et de militaires du rang plus performants et davantage formés à ces domaines.