De telles pratiques ne sont pas respectueuses du travail du Parlement et nuisent à la qualité de nos débats.
On invoque régulièrement la nécessité d'améliorer la procédure budgétaire, mais, dans les faits, ces conditions de travail regrettables perdurent. Cependant, la manière dont s'est déroulé ici l'examen de ce projet de loi de finances rectificative est du jamais vu, notamment ces trente-neuf amendements, qualifiés à juste titre par le président de la commission des finances de « troisième projet de loi de finances rectificative ».