La naissance d'un enfant est un événement heureux, mais c'est aussi un grand bouleversement dans la vie des familles, dont les plus modestes ont besoin d'un soutien sans faille de l'État. Depuis 2015, la prime à la naissance intervient au deuxième mois suivant la naissance de l'enfant et non plus au septième mois de grossesse. Ce versement différé a compliqué la vie des familles les plus modestes, qui doivent parfois recourir à des prêts, pas toujours faciles d'accès, pour financer les dépenses liées à l'accueil de l'enfant.
Cette proposition de loi prévoit un retour à la situation qui prévalait avant 2015. La crise du covid-19 a frappé de nombreuses familles, dont le pouvoir d'achat risque d'être profondément affaibli. Ces familles déjà modestes auront des difficultés supplémentaires à trouver les ressources nécessaires pour préparer la venue d'un enfant. La relance de la politique familiale apparaît plus que jamais nécessaire, et le versement de la prime avant la naissance de l'enfant constituerait une preuve de sagesse.