Notre devoir est de régler collectivement ces situations en définissant des règles claires et justes. Car, si nous ne le faisons pas, nous verrons émerger à nouveau des règles absurdes telles que le tirage au sort ou de petits arrangements de proximité synonymes d'injustice. C'est pourquoi le Gouvernement vous propose d'adopter un principe simple et juste : quand les capacités d'accueil sont dépassées, il faut effectivement ordonner les candidatures, et la seule manière équitable de le faire, c'est de les ordonner sur la base d'une analyse de la cohérence du projet du futur étudiant avec ses acquis, son profil et ses compétences.
Je veux être très claire sur ce point. Je suis prête à avoir toutes les discussions et tous les débats – je suis sûre que nous les aurons – , mais, à ceux qui condamnent cette manière de faire, je répondrai en posant une seule question : si cette règle ne convient pas, que faisons-nous ? Quelle est la proposition alternative ? Le tirage au sort ? Ou alors la construction, en l'espace de quelques mois, de trois universités supplémentaires ?