Je salue l'augmentation de 100 millions d'euros des aides allouées aux missions locales pour accompagner la hausse du nombre des entrées en parcours renforcés PACEA et garantie jeunes, ainsi que le recrutement de 1 500 postes pour Pôle emploi. Il est légitime d'accompagner ces structures et de les encourager à travailler en concertation et en transversalité.
Dans la métropole lilloise, les acteurs locaux ont, à titre expérimental, signé des conventions visant à apporter une plus-value à l'objectif de retour à l'emploi. Comment le plan de relance peut-il faciliter l'articulation de ces structures en partant des besoins des usagers et de la pratique des conseillers ?
Les maisons de l'emploi, très ancrées sur leurs territoires, assurent la convergence des politiques publiques de l'emploi et de la formation professionnelle. Ne pas les soutenir pénaliserait les territoires les plus touchés par le chômage et la désindustrialisation. Les communes ne pourront plus subvenir seules à leurs besoins de financement. Quel effort est prévu dans le projet de loi de finances pour 2021 pour le financement des maisons de l'emploi ? Les crédits sont en baisse depuis plusieurs années mais, dans le contexte actuel, l'État doit les soutenir.
Enfin, vous annoncez une augmentation de 100 000 à 150 000 du nombre de jeunes bénéficiaires de l'allocation au titre de la garantie jeunes. Serait-il possible d'associer ce dispositif à l'accomplissement d'un stage obligatoire d'une quinzaine de jours en entreprise dans le cadre d'une convention prise en charge par les missions locales ?