C'était loin d'être gagné, d'autant que d'aucuns avaient conjecturé que la concertation n'irait pas à son terme, ce que les faits ont démenti. Je vous en remercie.
Cette méthode a également été celle des députés de la majorité présidentielle. Je sais que vous êtes allés, dans vos différentes circonscriptions, au contact des étudiants, des associations de parents d'élèves, des chefs d'établissement et des personnes chargées des universités et des établissements d'enseignement supérieur, pour préparer au mieux le travail au sein de la commission.
Cette méthode a été, enfin, celle de la commission. Je tiens à saluer le travail remarquable réalisé par le rapporteur Gabriel Attal qui, avant même d'être nommé officiellement rapporteur de ce texte, s'est chargé de la direction d'un groupe de travail que j'avais tenu à créer au sein de la commission, afin que chaque groupe puisse être informé le mieux possible des avancées du texte. Cette méthode est à saluer.
Sur le plan des valeurs, vous l'avez souligné, monsieur le rapporteur, ce texte n'est pas une réforme par la sélection, tout simplement parce que la sélection n'est pas notre projet politique. Celui-ci vise, au contraire, le droit à l'accès à l'université pour tous, droit qui se trouve ainsi réaffirmé de façon juste, puisque le texte donne les moyens à tous d'y parvenir.