Le groupe UDI et Indépendants juge cette rencontre importante parce qu'elle nous donne aussi l'occasion de rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui, par un engagement personnel et citoyen, apportent la vie. 4 % seulement de la population qui peut donner son sang le fait, alors que 10 000 dons sont nécessaires chaque jour pour répondre à la demande. Aux côtés de l'EFS, des milliers d'associations s'affairent pour garantir le nécessaire maintien des principes de solidarité et de gratuité des dons du sang et assurer l'autosuffisance en produits sanguins de notre pays ; la Fédération française pour le don du sang bénévole compte plus de 750 000 adhérents et chacun, ici, peut témoigner du travail formidable qu'ils accomplissent partout en France. Actuellement, en raison de la crise sanitaire, les collectes se font sur rendez-vous. Les amicales de donneurs, tout en reconnaissant les avantages de cette méthode, se demandent comment réinventer leur rôle dans ce contexte, si la pratique se pérennise ; comment l'EFS les accompagnera-t-il dans cette mutation ?
Ma deuxième question concerne la détermination du groupe sanguin. Avant une intervention chirurgicale, deux prises de sang sont nécessaires à cette fin. Mais, à l'issue d'un deuxième don du sang, de plasma ou de plaquettes, l'EFS délivre au donneur une carte indiquant son groupe sanguin ; cette carte de donneur ne pourrait-elle avoir valeur probante ?
Pourriez-vous détailler l'impact possible de la révision à venir des directives européennes sur la collecte de sang ?
Enfin, peut-on travailler sur la collecte du sang des sujets transfusés ?