Je constate qu'un certain consensus se dessine, même si les positions ne sont pas les mêmes sur tous les bancs.
Tout d'abord, si la proposition de loi ne comporte que deux articles, elle sera certainement complétée par un certain nombre d'amendements.
Il est vrai qu'en matière d'accès à l'IVG, on observe d'importantes disparités territoriales, en raison notamment de la fermeture de centres d'IVG. Perrine Goulet a évoqué la Nièvre, que je connais bien, où des mesures ont été prises par la HAS et le ministère de la santé, précisément pour remédier à ce problème. Ce texte ne peut pas traiter de tous les enjeux, mais nous discuterons probablement, lors de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), des moyens budgétaires alloués à ces structures.
La proposition de loi ne traite pas non plus de l'éducation à la sexualité et à la vie affective ni de l'accès à la contraception, qui sont également de véritables questions. Je vous propose que nous abordions l'examen des amendements, qui nous permettra d'étayer nos arguments.