Le groupe Écologie Démocratie Solidarité regrette que l'amendement de Mme Peyron soit beaucoup moins audacieux que l'article unique originel, mais nous considérons également qu'il s'agit d'un premier pas. Nous nous réjouirions d'une inscription de cette mesure dans le PLFSS 2021 et nous voterons donc en faveur de la réécriture proposée.
Le caractère obligatoire est évidemment la clef si nous voulons une égalité réelle, un droit pour tous.
Des économies seront, par ailleurs, réalisées grâce à la meilleure santé des enfants. Selon le rapport de l'IGAS, la présence du conjoint longtemps après la naissance a des répercussions à l'adolescence, sur les apprentissages et à l'âge adulte. Cette mesure coûtera cher, oui, mais certains coûts seront évités, si difficile cela soit-il de les chiffrer.
S'agissant du fractionnement, le couple doit avoir le choix et nous voterons en faveur des sous-amendements qui l'autorisent, même si nous comprenons les difficultés techniques que peuvent rencontrer les employeurs.
Personnellement, je suis attachée au terme de « parentalité », la « parenté » renvoyant, me semble-t-il, plutôt à la filiation.
L'important, c'est de continuer à avancer ensemble pour le droit des hommes, des femmes, des couples et, surtout, le bien-être et la santé des enfants.