Le groupe Les Républicains vous adresse tous ses vœux et ses félicitations. Je ne doutais pas de votre engagement que nos travaux fassent preuve de toute la rigueur et de tout le discernement requis, comme nous avons toujours su le faire. Je forme le vœu d'une présidence qui assure l'équité et la clarté des débats et qui respecte les oppositions ; je sais que par nature, vous y êtes sensible.
Je regrette d'avoir découvert sur les réseaux sociaux qu'un certain nombre de membres de cette commission ou de membres du Gouvernement vous ont félicitée avant même notre vote et votre élection. Il me semble qu'il s'agit d'un manque de considération et de respect pour notre vote et pour le statut des commissaires aux affaires sociales. Je prends acte que vous avez vos procédures, mais le vote est le fruit des délibérations de la commission, et non pas celui d'une démarche interne à un groupe ou à un parti. C'est notre commission qui décide : à défaut, nous ne servons à rien et nous ne sommes que des pantins, et il m'en coûte énormément. Je me devais de vous le dire et d'exprimer ma surprise, sans entacher les vœux que je vous adresse.