Tout justifie de prolonger ce dispositif jusqu'en 2025. Les exploitants agricoles, particulièrement dans la viticulture et l'horticulture, ont été impactés par les fermetures administratives des restaurants et des hôtels. Par ailleurs, ils travaillent sur une temporalité qui n'est pas celle du budget et ont besoin d'une certaine visibilité. Enfin, ce dispositif leur permet de tenir face à la concurrence venue de pays européens comme l'Espagne ou l'Italie, où les salaires minimum sont très inférieurs. D'importants syndicats, telle la FNSEA, ont réuni les parlementaires de tous bords à Paris afin d'évoquer leurs préoccupations et nous demander de les soutenir. Il est important de leur donner satisfaction et de prolonger ces exonérations de charges patronales, monsieur le rapporteur général.