Je suis à l'unisson de mes collègues. S'agissant de cette question, je fais d'ailleurs preuve d'une certaine constance depuis plusieurs PLFSS. Ce secteur d'activité a démontré toute son utilité lors de la crise sanitaire : il a fait les efforts nécessaires pour répondre aux demandes des pouvoirs publics. À ce propos, il me paraît utile de préciser, à la suite d'Agnès Firmin Le Bodo, que l'effort de 30 millions d'euros évoqué par M. le ministre lors de son audition visait bien à couvrir les dépenses supplémentaires liées aux exigences formulées à l'endroit de la profession pendant la crise.
Ces amendements visent à réduire le taux de la contribution pour redonner de l'oxygène aux entreprises de la répartition. Je rappelle que nous nous étions quittés, à la fin de l'examen du PLFSS 2020, sur un engagement de la ministre de l'époque d'accompagner la profession dans une réforme structurelle propre à assurer la pérennité de son activité. Malheureusement, à ce jour, cette promesse n'a pas trouvé de traduction concrète. Nul doute que le dialogue aura lieu également en séance. Je sais pouvoir compter sur vous, monsieur le rapporteur général, pour vous faire l'écho de nos demandes auprès du ministère.