Allons, monsieur le rapporteur ! Tout député bien informé sait que, du fait de l'article 40 de la Constitution et de la loi organique relative aux lois de finances, nous sommes obligés de prendre des crédits quelque part ; mais rien n'empêche le Gouvernement de lever le « gage ». Votre argument est inaudible, et pour tout dire, petit...
Sur le fond, l'AAH est, comme son nom l'indique, une allocation. Elle relève du champ des prestations familiales, et elle est liée à l'état de handicap de la personne. Vous avez beau nous répéter ce qu'a dit Mme la secrétaire d'État, nous en sommes convaincus et continuerons à nous battre sur ce point.
Je le répète : il s'agit d'une question de dignité et d'autonomie. Vous qui ne cessez de parler d'autonomie, vous refusez aux personnes en situation de handicap la possibilité d'être autonomes grâce à la perception des revenus qui leur sont dus.