Nous avons débattu de cette question lundi dans l'hémicycle, lors de l'examen de la mission Recherche et enseignement supérieur. J'avais déposé des amendements avec M. Descoeur et Mme Trisse prévoyant des crédits en matière de recherche fondamentale. Nous avons eu la même réponse que l'année dernière : cela ne concerne pas seulement la recherche fondamentale, et il faut donc agir aussi en matière de recherche clinique... C'est précisément la raison pour laquelle j'ai déposé cet amendement dans le cadre de la mission Santé – et je le redéposerai en séance.
Je crois que nous sommes tous convaincus que des efforts importants restent à faire dans ce domaine. Tout comme vous, je pense, je suis persuadée que c'est seulement par des travaux de recherche, fondamentale ou clinique, que nous arriverons à dépasser la controverse qui existe au sein de la communauté médicale – cela ressort très nettement de nos auditions. Il existe des perceptions et des conceptions différentes, à tel point qu'on a l'impression que diverses écoles s'affrontent. On ne pourra sortir de cette situation que s'il y a des avancées en ce qui concerne les connaissances, le diagnostic et l'utilisation des tests sérologiques, un accord sur les traitements à prodiguer et une reconnaissance de ce qu'on appelle le syndrome persistant polymorphe après une possible piqûre de tique.
Il est important d'insister sur cette question, et je tiens à remercier la présidente de la commission, qui a été très attentive aux conclusions que nous avons tirées, Stéphane Viry et moi-même, de nos trois tables rondes. Il me semble que l'ensemble de nos collègues ont pris conscience de la nécessité d'aller plus loin en la matière.