Je voudrais vous remercier du soutien unanime que vous avez apporté à ce texte qui, vous l'avez compris, n'a pas pour ambition de résoudre tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Il est le fruit d'une réflexion conduite dans le cadre de la mission d'évaluation de la loi du 8 mars 2019, à laquelle plusieurs d'entre vous ont fait référence. Il est réconfortant d'entendre que notre travail est reconnu, en ces temps où nous sommes parfois un peu malmenés dans l'exécution de nos missions. Nous traitons de sujets très sensibles, qui touchent particulièrement nos concitoyens. Il faut rappeler que notre rôle consiste aussi à évaluer l'application de la loi et à corriger les petits défauts qu'on peut relever.
Je suis très heureux de pouvoir présenter la proposition de loi au nom de la commission. Je vous invite toutes et tous à vous approprier le texte, car il est l'émanation des travaux de notre mission : si vous ne m'aviez pas confié le soin de la conduire, conjointement avec Nathalie Elimas, je n'aurais pas décelé les difficultés auxquelles le texte vise à remédier. Je me réjouis de ce travail collaboratif et de la belle unanimité qui se dégage sur les questions touchant les plus fragiles d'entre nous : hier, les proches aidants, aujourd'hui, les enfants gravement malades. Cela correspond aux attentes de nos concitoyens. J'associe tout particulièrement à ce texte Nathalie Elimas, qui aurait été fatalement à nos côtés si elle n'avait pas relevé d'autres défis.