L'interopérabilité constitue effectivement un enjeu pour notre système de santé.
Lors de l'examen du PLFSS l'année dernière, j'avais d'ailleurs déposé un amendement ayant trait au dossier médical partagé : lorsque vous vous rendez aujourd'hui dans un cabinet en vue d'effectuer un examen radiologique, vous n'avez le choix que d'en imprimer les résultats ou de les enregistrer, mais pas de les y transférer. J'abonde donc dans le sens de notre collègue Stéphanie Rist : l'inscrire dans la loi obligerait les éditeurs de logiciels à la prévoir, sans que le coût en soit répercuté sur le demandeur, et faciliterait tant la mise en œuvre de l'interopérabilité que les échanges entre systèmes.